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  • Photo du rédacteurNathan Brouard

Ma découverte et mes débuts en course à pied

Ces derniers mois, une nouvelle passion est née, la course à pied.


Tout a commencé par un défi entre amis. En novembre dernier se déroulait le 10 kilomètres de la Saint Nicolas à Nancy. Novice dans l'exercice, j'abordais cette course avec beaucoup recul, l'objectif était de découvrir et prendre plaisir à courir. J'ai toujours fait de la course à pied lors de mes années lycée au sein du pôle espoir biathlon. Toutefois, je n'avais jamais gouté à la haute intensité sur la route. Certes, mon expérience de traileur pouvait m'aider d'un point cardiovasculaire, mais la spécificité de la course à plat ne m'était familière. Je partais sans objectif de temps mais je désirais tout de même passer sous la barre des 40 minutes. Cette course fut un véritable moment de dépassement de soi, plus de 4 000 coureurs se sont donnés corps et âme pour rallier le plus rapidement possible la ligne d'arrivée. L'ambiance sur la Place Stanislas était fantastique, chaque concurrent était supporté comme s'il venait de gagner. Tous à la conquête, d'un record personnel. Pour ma part, j'ai particulièrement apprécié le parcours, roulant et rapide. Etonnement je réussis à tenir l'allure de 3'55 au kilomètre durant les 8 premiers kilomètres de la course. Toutefois, mon manque d'endurance sur l'exercice me fit perdre le rythme à l'entrée du Parc de la Pépinière, symbolisant les deux derniers 1000 mètres. Néanmoins, je parvins à me surpasser et boucler les 10 kilomètres en 38 minutes 50. Une première marque marquant le départ d'une nouvelle aventure, une affinité, un attrait, une animosité pour la course à pied.


Un nouvel objectif en vue


Après avoir pris goût au running, mon envie d'épingler un nouveau dossard me

démangeais. Etant étudiant à Nancy, je sus que le 17 mars 2024 allait se dérouler le semi-marathon de la Métropole. Une occasion parfaite pour cocher un nouvel objectif et découvrir un nouveau type d'effort, 21,1 kilomètres. Une telle épreuve allait demander une préparation et un entraînement assidu, mais je me sentais prêt à relever ce défi. Le 1er février marquait l'éclosion de ma préparation semi-marathon . Une programmation d'entraînements, oscillants entre footings, vitesses, fractionnées et longues virées. C'est fait, j'étais piqué à la course à pied.


Une course test et un nouveau personal best


Les jours et les séances d'entraînement s'enchaînaient, le grand départ allait bientôt sonner. Nous étions à une semaine de l'échéance, le dimanche 10 mars. Il était venu pour moi d'effectuer mon ultime séance rythmée. Ainsi quoi de mieux que de se tester sur 10 kilomètres. J'ai donc décidé de prendre le départ de la Ronde printanière à Thaon - les Vosges. Une occasion parfaite de voir si la forme est présente et s'entraîner à plus grande intensité. Ce jour-ci, la grisaille et le vent avaient envahit les lieux. Comme souvent, la course démarra à tambours battants, je réalisai les deux premiers kilomètres à 3'30/kilomètre. Un rythme bien plus élevé que mon allure visée. C'est pourquoi j'ai ralenti pour ne pas complètement craquer et m'effondrer. Une erreur que j'allais regretter à l'arrivée...

Je passai au kilomètre 5 en 18'30, un chrono en avance sur mon record perso. Or la seconde partie de course fut plus dure, la fatigue commençait à se faire sentir et nous devions faire face à un vent de plus en plus puissant. Je bouclais le second 5 000 mètres en 19'30. Un temps final de 37'59 battant de 50 secondes mon ancien record. Toutefois, les sentiments étaient partagés, je pense que ralentir au second kilomètre n'était pas la bonne solution. En effet je n'ai pas réussi à accélérer à la mi-course. Je me réjouis tout de même de cette seconde marque référence, en étant persuadé que celle-ci peut être fortement améliorée dans l'avenir. Un test rassurant au vu du semi-marathon. Dorénavant, il est temps de bien récupérer pour être prêt à dévorer les 21,1 kilomètres.











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