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  • Photo du rédacteurNathan Brouard

La Tentation du triathlon

Dernière mise à jour : 6 nov. 2022


Je me suis lancé, j’ai tenté, merci Gerardmer !

Chaque année, le premier week-end de septembre Gerardmer organise son célèbre triathlon. Depuis tout petit, je prenais comme passion d’encourager les coureurs en bas de chez moi. L'envie de participer me venait toujours à l’idée, mais jamais je ne l’ai concrétisé. Cet événement réunissant plus de cinq milles triathlètes de toute l’Europe, une épreuve incontournable dans le Grand Est. 3 formats de course sont à l’honneur : le half Ironman, la distance olympique et la distance S. Chaque année plusieurs athlètes élites, de renommées mondiales font le déplacement.



Toujours à l’aise à pied et à vélo, mon appréhension de la natation influençait grandement sur ma participation. Or, cette année, j’ai décidé de signer, et partir à la découverte du format S. Je souhaite vous partager ma première expérience de triathlète. Accompagné de quelques copains, 500 mètres de natation, 20 kilomètres de vélo et 5 de course à pied nous attendaient. Le mois d’août fut donc sous le signe de l’entraînement natation et course à pied à haute intensité. Je me suis axé sur ces deux disciplines qui me faisaient défaut. J’ai alors enchaîné les séances fractionnées à pied et les sessions natation en combinaison pour préparer au mieux ce triathlon. Mon objectif pour cette compétition était simplement de profiter, ne pas couler et tenter de bien performer. C’est donc excité et la boule au ventre que je me couchai samedi soir.


Dimanche 4 septembre, il est 06h. L’heure de se lever, déjeuner et se préparer. Arrivé sur les lieux de compétitions à 07 h, ouverture du parc vélo, j’installai mes affaires que j’avais minutieusement préparées la veille. J’ai enfilé ma combinaison et pris la mythique photo de départ. Les minutes passèrent et le moment de se rendre au départ approchait, à dix minutes du lancement de la course, je me mis sur la ligne, déterminé, concentré et très stressé.








08 h, le coup de fusil est donnés, les 1300 participants s’élancèrent à corps perdu dans l’eau fraîche du lac vosgien. Comme redoutée, la bataille fut rude dans l’eau, chacun voulait faire sa place et s’extirper de la foule. N’ayant pas l’habitude du peloton en natation, je fus vite pris de panique. J’ai dû donc lutter avec moi-même pour continuer de nager et de rejoindre le ponton d’arrivée. Je sortis de l’eau au bout de quinze minutes, placé aux alentours de la 400e place. Un peu découragé, j’empoignai rapidement mon vélo. La course pouvait enfin commencer. Mon point fort de ce triathlon débutait, la rage de vaincre, je remontais et me repositionnais. Toute la partie vélo s’est bien déroulée, toujours au sein d’un groupe, j’ai pu exprimer mes qualités et réaliser le parcours en 32 minutes 45. Un bon temps malgré les bouchons et les ralentissements causé par le nombre importants de participants dans la montée sinueuse du parcours, le Poli.


À présent il ne me restait plus que 5 kilomètres en course à pied, après une rapide transition je sortait du parc vélo à la 150e place. Très vite porté par l’ambiance et la ferveur du public, je me mis dans un rythme très soutenu. Voyant que les jambes répondaient encore convenablement, je gagnais de nouvelles places. Malheureusement au moment de boucler le 3e kilomètre je ressenti de grandes contractures au niveau des quadriceps . La fin de la course se fit au mental, je serrais les dents pour ne pas perdre de positions. Lorsque les muscles voulaient s’arrêter, la tête a pris le relais. Arrivé dans les derniers hectomètres, je dépensais les dernières ressources qui me restaient, en vain. La ligne d’arrivée franchie, un grand moment de soulagement m’envahissait. J’étais heureux et fière d’avoir boucler ce premier triathlon S en 1 heure et 15 minutes avec une 115ème place à la clé.

À travers ce moment de souffrance, de dépassement, mais surtout d’amusement, j’ai pu découvrir ce nouveau sport, unique en son genre. Un enchaînement de 3 sports en 1 très particulier et très éprouvant. Ce qui en fait toute sa beauté.

Je peux alors te dire à l’année prochaine Gerardmer ! Merci aux bénévoles qui ont abattu un travail colossal, sans eux il n'y pas de course! Une organisation d'exception. C’est sans hésiter que je m’inscrirai à nouveau sur un triathlon. Pourquoi pas même augmenter la distance ? Je suis persuadé que je peux grandement progresser.


Maintenant, je n’ai qu’une question ! Toi, c’est pour quand le triathlon :) ?
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