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  • Photo du rédacteurNathan Brouard

La gestion d'une blessure dans le sport

Dernière mise à jour : 6 nov. 2022


La carrière d’un sportif peut être amenée à rencontrer des bouleversements : une blessure ou une douleur en font partie. Dans certains cas, la souffrance peut amener l'athlète à devoir programmer une coupure forcée et un arrêt de l’activité sportive. Pour un compétiteur, se retrouver à ne plus pouvoir exercer sa passion et son sport peut causer un mal-être, une perte de repères bouleversant son équilibre cérébral et vitale. C’est sur ce sujet que je vais pencher dans cet article. Comment gérer au mieux psychologiquement une blessure, et comment se relever après une convalescence ?


Avant de débuter, je tiens à préciser que le contenu de ce post se base uniquement sur les connaissances que j’ai pu acquérir ou observé. Je me suis beaucoup documenté sur le sujet, notre cerveau est beaucoup plus puissant que nous le pensons. Toutefois, les informations et les conseils que je vais te présenter peuvent être subjectifs. Je ne prétends pas avoir la science infuse, je souhaite juste partager mon point de vue, mes conseils et ce qui a fonctionné pour moi.


Les syndromes sont nombreux dans les douleurs musculaires d’un athlète : déchirure, tendinite ou encore fracture. Des symptômes qui contraignent de mettre entre parenthèses sa passion. Qu’importe le temps d’indisponibilité et d’arrêt de l’activité sportive, de nombreux athlètes vivent très mal cette période. Des sentiments d’impuissance, de dépression et de mélancolie peuvent alors survenir. Ce manque peut alors engendrer comme une perte de l’identité source de doutes, de questionnements et d’idées noires. Vais-je réussir à revenir à mon meilleur niveau ? Vais-je pouvoir rattraper le retard accumulé sur la concurrence ? La douleur, sera-t-elle toujours présente ? Une panoplie de questions hantant notre esprit.

Mais alors comment gérer ces pensées, mettant à mal le bien-être mental ? Dans un premier temps, je soulignerais l’importance de l’entourage, du soutien, nous soutenant dans cette période difficile. La famille, les amis, les proches peuvent nous aider, rigoler et divertir nos pensées. Deuxièmement, il est essentiel de trouver des activités nous faisant oublier le sport pour éviter la frustration. Essayer de nouvelles choses, chercher de nouveaux projets, comme s’améliorer, évoluer, dans nos études, dans notre scolarité ou dans notre métier. Concrétiser des idées oubliées ou jamais réalisées. Pendant une période de convalescence, c’est selon moi le meilleur moment de pouvoir se ressourcer. Cet arrêt forcé et cette inactivité va permettre au corps de se régénérer, se reposer et pouvoir redémarrer dans la meilleure forme possible. Ce sentiment de frustration va s’avérer bénéfique à la fin de la guérison, tu n’auras envie que d’une seule chose, exercer à nouveau ton sport. Ton mental, ta motivation et ta détermination seront décuplés, t’empêchant presque de t’arrêter. C’est à ce moment que tu auras l’ascendant sur tes coéquipiers et tes adversaires.








Pour ma part, après mon opération de la malléole en octobre dernier, je me suis vu être privé de mon vélo pour une durée de 12 jours. Une durée anecdotique comparée à des personnes qui ont connu une rupture d’un ligament ou d’une fracture. Néanmoins, étant quelqu'un de très actif, être contraint de ne pas pouvoir faire de sport m’angoissais. Je pensais m’ennuyer, perdre mes aptitudes physiques… J’ai donc mis au point quelques stratagèmes pour contrer ses mauvaises pensées. Je me suis tout d’abord axé sur mon second hobby, écrire des articles ! Cette période m’a permis de me focaliser sur mes dissertations. J’ai alors publié de nombreux écrits sur le petit journal de mon école et pu avancer sur les prochains articles du blog. J’ai également trouvé une autre occupation, la marche. Simplement marcher, respirer et s’aérer sont très agréables. Un podcast dans les écouteurs et le tour est joué. Allons marcher. J’ai également effectué quelques exercices de proprioception et équilibre dès que mon pied avait retrouvé de la mobilité. En outre, j’ai réalisé davantage d’activités entre amis, me faisant oublier ce manque de dépense et d’activité physique. Douze jours de récupération qui m’ont fait le plus grand bien, la fatigue accumulée ces derniers mois s’en était allée. Je me suis rendu compte que mon corps réclamait une pause, mais je ne m’étais jamais posé et pu récupérer. Comme quoi, savoir se reposer et s’écouter n’est pas chose aisée.


Enfin, la convalescence terminée, le plus important est de reprendre pas à pas. Cela semble évident, mais quelques fois, notre envie de repartir de plus belle peut prendre le dessus sur la raison. Quant à moi, j’ai repris avec une séance d’une heure à faible intensité. De plus, j’ai complémenté mon entraînement avec un circuit de mobilité et d’agilité sur les chevilles avec des ballons, des BOSU et des coussins d’équilibres. Une séance permettant de retrouver la sensation de la route et de vitesse:) « Step by Step ».


Vaut mieux prévenir que guérir

Une majorité de sportifs ont déjà été, sujets à des douleurs ou de gênes lors d’un effort. Un sentiment d’impuissance et de souffrance. Face à celui-ci, ils vont réagir très différemment. Certains vont essayer de pousser la douleur plus loin en espérant que cette dernière s’atténue et disparaisse et d’autre vont stopper instantanément l’activité physique et prendre un temps de repos pour se régénérer et éviter toutes les douleurs. C’est dans ces moments qu’il est essentiel de savoir écouter et comprendre son corps. Le corps humain a la faculté d’envoyer des signaux à notre cerveau sur son état de santé. Il est donc essentiel pour nous d’analyser ces signaux et agir en conséquence. Débuter donc par une sortie de test, sans trop d’intensité et sur une courte durée pour recevoir et pouvoir ressentir l’entièreté de vos muscles. Pour quelques cas, la douleur va peu à peu disparaître au fil du temps et de l’échauffement afin de vous laisser libre de tout mouvement. A contrario cette gêne peut persister et vous empêcher de bouger et sporter ! Selon moi, se tester est important. Pour de nombreux cas, la contracture et due d’un mauvais échauffement. C’est dans cette situation qu’il est même bénéfique d’être en activité pour l’éradiquer. Pour ce qui est des courbatures, pas de panique elles font partie de la vie d’un sportif. Il est tout à fait normal d’en ressentir

Si tu as connu une blessure, une rééducation, je t’invite à me faire partager ton expérience et les stratégies que tu as mis en place pour faire abstraction de la frustration et ce qui t’as permis de revenir encore plus déterminé et plus fort que jamais.




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